Renelle est une grande buveuse de thé. Elle en boit en permanence, au travail, en réunion, à la maison, le matin, l’après-midi, tout le temps. Sans oublier notre traditionnelle pause du samedi, à dix-sept heures, avec de petits gâteaux. La priver de son infusion préférée serait comme la priver d’air. Elle lui est indispensable. Pour Renelle, l’heure des thés dure toute l’année. Elle l’aime sans sucre, parfumé, aux écorces d’agrumes, à la bergamote, à la fleur de jasmin, au caramel, et à mille autres senteurs. Je le préfère nature, toujours dans une tasse à l’intérieur blanc, pour en apprécier la transparence, les couleurs, du blond à l’ocre jaune ou rouge, variétés infinies de nuances, en fonction de son origine, j’allais dire de son « cru ». Tout comme le vin. Le thé constitue la première boisson consommée sur la planète, après l’eau. Les populations de tous les continents connaissent ses vertus thérapeutiques et stimulantes, et c’est un véritable rite dans certaines régions. Nous avons été surpris et amusés, lors de notre voyage en Chine, de voir la foule, innombrable, se déplacer dans les rues de Pékin, Shanghaï ou Canton, un bocal contenant la précieuse boisson à la main, et en avaler, régulièrement, une gorgée. Du chauffeur de car au marchand ambulant, en passant par la vieille dame à chapeau fleuri sur son vélo, tous, tous buvaient du thé. Dans le Maghreb et au Moyen-Orient, il se boit fort, très sucré. Les anglais l’aiment avec un nuage de lait, les japonais en font un véritable cérémonial, au Sri-Lanka ou en Inde, c’est la boisson nationale. De nombreux ouvrages et études lui sont consacrés. Et partout, dans le monde, il existe des clubs, des confréries, consacrés au thé.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire