Selon l’agence Reuters, "L’Autriche accueillera, à la fin du mois, le premier salon du divorce, destiné à aider les couples à rompre leurs unions avec un minimum de tracas. Baptisé “Nouveau départ”, ce salon permettra à ceux qui cherchent à retrouver leur célibat de communiquer avec des juristes, des médiateurs, des détectives privés, des agences immobilières ou encore des agences de voyage".
Fort bien. Mais ne serait-il pas judicieux de créer, également, le salon de la scène de ménage, de la dispute, et du conflit inter-conjoints ? Avant d’envisager le pire, la séparation pure et définitive, les couples en litige pourraient s’y rendre, pour s'expliquer, consulter, se renseigner. Plutôt que de se crêper le chignon au sujet de la couleur de la moquette, de la destination des prochaines vacances, de l’invitation chez belle-maman, ou tout simplement de la manière de presser le tube dentifrice, Madame et Monsieur, pourraient, de stand en stand, rencontrer spécialistes et modérateurs de tous poils. Des professionnels du “Calmons-nous”. Des adeptes du “C’est pas grave”. Des diplômés du "Faut faire des concessions".
Notre couple repartira, réconcilié et serein, bras dessus, bras dessous, avec moult prospectus, tracts, dépliants et documentation sur "Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scène de ménage".
- Finalement, tu as raison, le bleu c’est mieux, pour la moquette.
- Non, c’est toi, écru c’est plus joli.
- Non, bleu !
- Écru !!
Oups !
jeudi 25 octobre 2007
Salons
samedi 13 octobre 2007
Sportifs
Aujourd’hui, demi-finale de la Coupe du monde de rugby, France-Angleterre. Nous ne pratiquerons pas, exceptionnellement, le Five O’clock Tea, ce samedi après-midi. Point de thé, point de cake ou de pudding. Ils seront remplacés par des produits "bleu-blanc-rouge", que ce soit un gâteau basque, ou encore béarnais, une charlotte de Gascogne, une pompe à huile provençale, voire des navettes à l’anis, ou tout autre délice hexagonal. Et au diable l’infusion ! Du costaud, du musclé ! De l’Armagnac !
Dès vingt heures trente, le téléphone est sur répondeur, les volets clos, la télé branchée. La pizza de compétition est dans le four, les canettes des soirs de match au frais. Vingt et une heures : nous sommes prêts. Prêts, je vous dis. Faites savoir à l’arbitre qu’il peut siffler le début de la rencontre.
vendredi 12 octobre 2007
Toujours plus haut
Fin septembre, à Lyon, la ministre du Logement et de la Ville, Madame Boutin, a proposé, selon l’agence Reuters, d'ajouter un étage aux immeubles bâtis comme à ceux en construction, afin d'enrayer la crise du logement en France : “Cette idée offre l'avantage de ne pas consommer trop d'espace”. “Il faut faire preuve d’inventivité” a-t-elle souligné. La suggestion est alléchante. Mais pourquoi s’en tenir là ? Pour lutter contre les embouteillages, toutes les voitures devront, désormais, comme les bus à impériale, être duplex, ce qui diviserait leur nombre par deux. Fini les bouchons ! Je propose, également, que les piétons à “un étage” soient systématiquement verbalisés. Pour pouvoir circuler chaque individu devra porter sur ses épaules une autre personne (avec permutation, chaque 1/4 d’heure, autorisée), les trottoirs seront, ainsi, dégagés, et les queues réduites de moitié.
C’est simple, pour résoudre un problème, il suffit de prendre de la hauteur et la solution apparaît, limpide.